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  • : Syndicat Force Ouvrière CH-Meaux
  • : Le blog des militants FO du CH-Meaux pour la défense des intérêts du personnel
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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 17:17

Les praticiens auront la possibilité de convertir leurs RTT en congés, se les faire payer ou les transformer en points de retraite complémentaire. Le problème reste entier pour d’autres catégories de personnels de l’hôpital public.

Les médecins hospitaliers vont pouvoir solder les RTT accumulés depuis dix ans sur leurs comptes épargne temps (CET). Le ministre du Travail de la Santé, Xavier Bertrand a signé lundi un accord-cadre en ce sens avec une partie des syndicats de praticiens. Il s'agit de purger quelque deux millions de jours non récupérés depuis l'entrée en vigueur de la loi sur les 35 heures en 2002. Après la parution des décrets d'application prévue en principe en mars prochain, les personnels concernés pourront convertir leurs RTT en congés, se les faire payer ou les transformer en points de retraite complémentaire en vue d'une cessation progressive d'activité. Si tous devaient choisir la monétisation – à raison de 300 euros par jour – le coût total serait de l'ordre de 630 millions étalés sur quatre ou cinq ans. Un vrai casse-tête pour les hôpitaux publics qui n'ont provisionné à cet effet que 250 millions dans leurs comptes. M. Bertrand s'est défendu de vouloir «faire un cadeau» aux praticiens alors que d'autres personnels ont cumulé, eux aussi, des heures supplémentaires ou des jours sur leurs comptes épargne temps (CET) qu'ils ne peuvent pas récupérer et ou se faire payer. Leurs nombres RTT avoisinent également les deux millions. 

Pour la fédération FO-Santé, «l'accumulation de "travail gratuit" ne saurait perdurer pour personne !». Elle demande au gouvernement d'engager sans délai une négociation sur l'ensemble du dossier. Généralement, les infirmières et les aides-soignantes prennent régulièrement leurs RTT, mais il reste à trouver une solution pour d'autres catégories de personnels, en particulier pour les cadres. «S'agissant des CET qui doivent être alimentés que sur la seule initiative des agents, il faut accroître le nombre de jours travaillés au-delà du plafond actuel de 60 jours et augmenter aussi les taux forfaitaires d'indemnisation pour les tous les personnels», précise la fédération syndicale. À l'avenir, elle réclame le respect de la réglementation du temps de travail par la création d'emplois statutaires en soulignant que l'inflation de RTT non récupérées résulte avant tout du déficit d'effectifs provoqué par les réformes successives de l'hôpital public, notamment par la loi Bachelot de 2008.
 

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 17:46

    Manif-du-28.04.2011-copie-1.jpg

Ce jeudi 28 avril 2010, pour la 3ème fois en 6 mois, plus 350 personnels hospitaliers étaient dans les rues de Meaux pour manifester leur mécontentement suite à la suppression de leurs acquis sociaux notamment leurs RTT passant de 20 à 15 jours comme en témoigne la photo tirée du l'article du Parisien intitulée "Les hospitaliers défendent leurs RTT".

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 20:12

CH Meaux-Bât. A

Le personnel du CH-Meaux n'accepte pas d'être la variable d'ajustement pour réduire le déficit de l'hôpital de Meaux ni d'être la source de financement du bâtiment E.

Le "petit" personnel du CH-Meaux refuse de perdre ses 5 RTT et autres acquis dits "extra-statutaires"

 

Soyons nombreux le 28 avril pour manifester notre mécontentement en tenue de travail (blouse blanche) et ainsi obtenir de vraies négociations pour :

  • Le maintien de nos acquis sociaux,
  • L'amélioration de nos conditions de travail
  • Le maintien de nos 20 RTT

Il y aura deux cortèges :

L'un partira de l'hôpital d'Orgemont (rassemblement dans le hall du Cèdre) et l'autre de Saint Faron à 14h30 (rassemblement dans le hall du bloc chirurgical - Bât. A).

Les deux cortèges se rejoindront sous le pont du chemin de fer près de la gare en direction de la médiathèque puis prendra la direction de l'hôtel de Ville.

 

Plus nous serons nombreux et mieux nous saurons nous faire entendre !

 

 

 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 20:00

Après un peu plus d'un an passé en tant que directeur général des Centres Hospitaliers, de Lagny dès 2006, puis de Meaux et Coulommiers en cumul, Monsieur Le Ludec tire sa revérence et s'envole vers d'autres cieux à compté du 1er avril 2011. Et cela après avoir mis en application la politique de casse des services publiques voulue par le gouvernement.

Nous lui souhaitons un bon vent. 

Extrait d'article du Parisien daté du 24 février 2011

 Thomas Le Ludec a limité à 4,80 M€ le déficit du centre hospitalier de Meaux, prévu à 8,70 M€ en 2010. Il a stoppé l’hémorragie des finances due à une baisse des remboursements de la Sécurité sociale, notamment à cause de mauvaises codifications d’actes médicaux, diminué un taux moyen d’absentéisme élevé (trente jours par an et par agent) et recouru davantage à l’intérim. Le personnel a manifesté à deux reprises contre le plan de rigueur en marche.
Quelques syndicalistes ont ressenti un désaccord entre Jean-François Copé et Thomas Le Ludec sur la façon de mener ce plan de redressement. Mais pas de quoi justifier ce départ, assure le directeur. « Cette décision personnelle est volontaire et intervient après plus de cinq ans d’exercice en Seine-et-Marne, souligne Thomas Le Ludec. A Meaux, j’ai mis en place des audits budgétaires en parfait accord avec M. Copé. L’essentiel est d’assurer la continuité du développement de cet hôpital. » Un investissement de 70 M€ est prévu dans un nouveau bâtiment regroupant les urgences, le bloc opératoire, la réanimation et le laboratoire.
Thomas Le Ludec poursuivra jusqu’au 31 mars le « redressement budgétaire et financier dans l’état d’esprit de concertation souhaité par M. Copé ». Ce dernier a annoncé aux syndicats le 4 février que le personnel va perdre une partie de ses acquis sociaux. Les pistes envisagées : réduction des RTT, suppressions de diverses primes, comme celle versée aux agents de nuit qui réduira leur salaire de 10%.

 

Extrait d'article de l'HAS daté du 04 février 2011

Le directeur de la Haute Autorité de Santé (HAS), François Romaneix, annonce la nomination de Thomas Le Ludec au poste de directeur de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins à compter du 1er avril prochain. Il succède à Raymond Le Moign appelé à d’autres fonctions.

Au sein de la HAS, il aura en charge les dossiers relatifs à la mise en œuvre des démarches d’évaluation externe des établissements de santé et des actions d’amélioration des pratiques des professionnels de santé relatives à la qualité et à la sécurité des soins. A cet effet, il dirigera l’ensemble des services qui concourent à ces objectifs.

 



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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 11:18

CH Meaux 

Ce vendredi plus de 200 personnels hospitaliers ont manifesté leur mécontentement dans les rues de Meaux et ont été reçu par le maire Jean-François Copé qui avait déjà été reçu par Claude Evin, directeur de l'Agence Régionale de Santé d'Ile de France le 03 février dernier.

A noter que l'hôpital de Meaux accuse un déficit structurel de plus de 4 millions d'euros.

Pour faire face à ce déficit dans le cadre du Plan de Retour à l'Equilibre demandé par l'ARS, la Direction prévoit de réduire le nombre de RTT et notamment bon nombre de primes et avantages maison.

Des mesures dénoncées par les syndicats avec l'appui des personnels qui déplorent :   

              - La baisse de la qualité des soins des usagers    

              - Des conditions de travail de plus en plus déplorables suite à une baisse drastique des effectifs, conduisant à un absentéisme certain. 

              - La réduction drastique des acquis sociaux.

              - Le financement du futur bâtiment qui se ferait sur les économies effectuées sur le dos du personnel.

Les syndicats sont persadés que d'autres solutions sont possibles d'autant plus qu'en 6 mois, le déficit est passé de 8,7 millions à 4,8. Pour autant, la direction reste sur ses positions quant à réduire les acquis sociaux du personnel.

En fin de manifestation, les syndicats ont été réçus par Monsieur Jean-François Copé, président du Conseil de surveillance qui a surtout tenu à rassurer, arguant que le personnel ne perdrait pas tous ses acquis.

L'avenir nous le dira !

 

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 12:14
Sur fond de restructurations, la tension monte d'un cran sur le terrain. Car les économies concernent aussi les effectifs qui pèsent jusqu'à 70 % du budget d'un hôpital.

Douze naissances en cinq heures. En vingt ans de carrière à la maternité de Lagny située à Marne-la-Vallée, Caroline n'avait jamais connu le rush de ce début février. «  Nous n'avons que cinq salles d'accouchement, certaines femmes ont dû accoucher dans des chambres ou des salles d'admission. A trois sages-femmes, il a fallu se débrouiller, appeler des médecins, faire en sorte qu'elles n'accouchent pas en même temps  », se souvient-elle. Trois sages-femmes de jour, deux de nuit. Cet effectif n'a pas bougé depuis plusieurs années tandis que le nombre de naissances a crû de 100 par an en moyenne. Les locaux sont prévus pour 2.200 accouchements par an. Il y en a eu 2.720 l'an dernier. A bout de nerfs, les 30 sages-femmes de Lagny réclament des postes supplémentaires. En vain.

Alors que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a bouclé, mercredi dernier, le premier volet du plan Hôpital 2012, avec l'attribution d'une enveloppe de 883 millions d'euros pour moderniser certains établissements, nombre d'hôpitaux publics, dont les comptes sont dans le rouge, ont entamé de grandes manœuvres pour faire des économies. En 2008, le déficit atteignait toujours la coquette somme de 575 millions d'euros pour les hôpitaux publics (contre 760 estimés en 2007). Et en septembre, un rapport de la Cour des comptes a épinglé leur gestion, pointant des écarts de coûts « surprenants » entre les établissements. « Equilibrer le système, c'est le sauver ! », martèle-t-on au ministère.

Partenariats public-privé

Partout, des regroupements d'hôpitaux, la mutualisation de services ou des partenariats public-privé sont envisagés. Partout, les directeurs réfléchissent à faire sortir les patients le week-end ou le soir, pour fermer des services et réaliser des économies de personnel tout en augmentant le taux d'occupation des lits.

Ainsi, à l'hôpital de Provins, le service chirurgie de 50 lits, jadis scindé en 25 lits d'orthopédie et 25 lits de chirurgie viscérale, s'est réorganisé : la moitié des lits sont désormais consacrés aux hospitalisations à la semaine, l'autre, à la prise en charge courte (urgences), ce qui permet de fermer des lits aux heures creuses. Résultat : 104 jours d'hospitalisation en moins et cinq postes supprimés. Mais ce n'est pas tout : un GIE réunit une machine de radiologie et une équipe d'imagerie médicale à l'échelle locale. Quant au personnel sanitaire de l'hôpital, il partagera son temps entre l'hôpital public et la clinique privée voisine de Saint-Brice. Un bâtiment de la clinique se dressera sur son site et le bloc opératoire rénové sera commun. S'y croiseront salariés du privé et fonctionnaires.

Car, à l'heure des restrictions budgétaires, les économies concernent aussi les effectifs, qui pèsent jusqu'à 70 % du budget d'un hôpital. Une contrainte avec laquelle il faut désormais jongler. A la tête des établissements de Saint Omer et de Calais, Philippe Blua a entrepris d'ouvrir de nouveaux services à effectifs constants : « Nous renforçons le nombre de postes dans les nouvelles spécialités : urologie, neurologie, et ophtalmologie à Saint Omer  », raconte ce dernier, par ailleurs président du Syndicat national des cadres hospitaliers. Et pour maintenir la qualité de soins : «  Il faut renforcer la mobilité des agents, par exemple, entre deux ou trois services de médecine. Appeler des équipes internes en renfort. Orienter les effectifs vers les services au moment du pic d'activité. Avec le personnel, parfois ça tire un peu. »

Des changements qui nécessitent de nouveaux modes de management. « Une infirmière peut être déplacée au pied levé dans un autre service, ce qui est très déstabilisant et peut mettre ses patients en danger, admet Patrick Lorson, le directeur du centre hospitalier de Dreux, qui vient d'équilibrer son budget en 2009. Si on n'aborde pas cette réforme avec une gestion du personnel différente on n'y arrivera pas. » D'où sa volonté d'associer à ses démarches un corps médical, qui n'échappe plus aux objectifs chiffrés. «  La loi HPST nous pousse à prendre des décisions conjointes avec eux et les oblige à entendre, à donner leur avis, mais aussi à s'impliquer », poursuit Patrick Lorson.

Des priorités inconciliables

Toutefois, le dialogue est parfois difficile entre deux mondes dont les priorités semblent s'affronter. « Il faut accroître les recettes en augmentant le nombre de séjours, maîtriser les dépenses en réduisant leur durée. On me demandait 100 % de coefficient d'occupation des lits, je ne faisais pas assez de turnover », raconte Jean-Louis Lejonc, ancien responsable d'un pôle médical, dont la gériatrie, au sein du groupement hospitalier Henri-Mondor  - Albert-Chenevier de Créteil. De guerre lasse, ce médecin a renoncé à piloter le pôle, en novembre, décrétant « son incapacité à organiser des redéploiements internes de personnel non médical dans le pôle pour maintenir ouverts tous les lits ». Dans un bureau sans âme, Jean-Louis Lejonc se montre amer : «  Il est vrai que l'on a beaucoup gaspillé dans les hôpitaux et qu'il fallait faire quelque chose. Mais l'activité a beaucoup progressé en gériatrie l'an dernier avec 32 % de séjours en plus sur les seuls courts séjours. Il faut 28 infirmières pour les 69 lits ouverts. Nous n'en avons plus que 18. J'ai dû fermer des lits, cela m'a été vivement reproché.  »

Reproches aussi à Lagny, où, pour augmenter l'efficacité, Thomas Le Ludec, qui pilote les établissements de Lagny, Meaux et Coulommiers, n'a pas lésiné : transfert de la cardiologie interventionnelle de Meaux et Coulommiers sur Lagny, services de stérilisation déplacés à Meaux pour éviter de construire un bâtiment (1,5 million d'euros économisés), rapatriement des blanchisseries à Meaux… Mais rien pour soulager la maternité ou les urgences. « La prise en charge des patients se dégrade, les urgences deviennent un service d'hospitalisation avec des malades qui traînent sur des lits faute de place, s'insurge Serge Cottin, secrétaire de la section SUD de Lagny. Pourquoi augmenter la capacité de l'hôpital si on ne peut pas mettre en face le personnel nécessaire ?  »

Sur le terrain, la tension monte. L'équation n'est pas simple. « Le plus difficile à gérer, c'est cette contradiction entre la demande d'amélioration de la qualité et de la sécurité et la baisse des moyens. A force, ça tourne à la quadrature du cercle  », estime Danièle Lacroix, directrice de l'hôpital de Meulan, qui se dit « dans l'absolue nécessité de réduire les effectifs car l'établissement est très déficitaire ». 40 emplois ont été supprimés sur 900.

Levée de boucliers à l'AP-HP

Mais la levée de boucliers est particulièrement vive à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, vouée à voir ses 37 établissements regroupés en 12 groupes hospitaliers, pour créer «  une Assistance publique modernisée qui permette à tous les patients d'accéder à la fois à des soins de proximité et à des soins de pointe  », selon les propos du directeur général de l'AP-HP, Benoît Leclercq. Quelque 3.000 à 4.000 postes seront supprimés, dont 1.000 dès 2010. Le but : une économie de plus de 300 millions d'ici à 2012. De quoi susciter l'émoi dans cette structure, qui compte 92.000 salariés… une urgence toutes les 29  secondes, 4.686.000 consultations annuelles et 22.474 lits.

La fronde s'organise. A Armand-Trousseau, centre universitaire de l'enfant renommé mais jugé vétuste, les équipes s'insurgent contre le transfert programmé de la pédiatrie lourde vers les hôpitaux Robert-Debré et Necker. Mené par son président, Noël Garabédian, le comité consultatif médical a contre-attaqué, armé de son propre projet de réorganisation. Ce dernier abriterait dans un même bâtiment des activités cohérentes comme les sur-spécialités, la médecine d'urgence et la recherche, et dans un autre, à construire, la chirurgie et les soins intensifs. Une réorganisation qui supprimerait un lit sur deux. Mais se solderait-elle par des économies majeures, tous les emplois étant préservés ? Le médecin reste de marbre : «  Notre but est de réduire la souffrance des malades : nous refusons de céder sur les effectifs.  »

Source : Les Echos.fr

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 12:40
Intersyndicale du 09.12.09
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 15:52
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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 15:25

Après 5 années passées dans notre établissement, Monsieur Gilles Barou, Directeur du Centre Hospitalier de Meaux a quitté ses fonctions et est affecté à l'hôpital psychiatrique de Laxou, près de Nancy.

THOMAS LE LUDEC, directeur de l’hôpital de Lagny depuis 2006, a pris la Direction de notre établissement ce lundi 02 février 2009. Il assurera un intérim qui pourrait durer. Le projet de loi hôpital-santé-patient-territoire tant à créer des communautés hospitalières de territoire, en regroupant certaines directions. Depuis quatre ans, les hôpitaux du secteur jouent la coopération sanitaire. Meaux s’est spécialisé en hématologie, dialyse et pédiatrie, Lagny en cardiologie interventionnelle, Coulommiers en soins de proximité.
L'histoire ne nous dit pas (encore) si Thomas Le Ludec assurera également la direction du Centre hospitalier de Coulommiers... "wait and see!", comme on dit.
Nous lui souhaitons donc la bienvenue et espérons pouvoir travailler avec lui dans la sérénité.

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11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 13:26

Le syndicat autonome se rend aux Ordres

Quelle surprise d’apprendre l’élection de 2 représentants du syndicat Autonome de Meaux, élus au conseil de l’Ordre des infirmiers. Nos félicitations pour ce revirement rapide de situation.
Un nouveau slogan pour ce syndicat aux ordres ?

 

Faites ce que je dis mais pas ce que je fais… ! 

 

Pour FO, la ligne est claire et ne souffre d’aucune ambiguïté. L’opposition  de la Fédération des Services Publics et des Services de Santé FO à la création d’un Ordre IDE a été constante depuis le début. En effet, celui-ci suscite bon nombre  de questions sur sa fiabilité et sur la qualité d’expression des professions concernées.

Rappelons que l’inscription à l’Ordre des infirmiers sera obligatoire pour exercer la profession.

Quelle légitimité aura cet ordre ?

 

Les infirmières vont effectuer plus d'actes médicaux

Dans un rapport rendu public, la Haute Autorité de santé, présidée par le Professeur  Laurent DEGOS, recommande de favoriser «la coopération interprofessionnelle», c'est-à-dire la délégation d'actes médicaux et propose de faire réaliser certaines missions, remplies jusqu'à présent par des médecins, par le personnel paramédical.

La question se pose désormais de savoir si certains actes jusqu'alors effectués par des médecins ne peuvent pas être délégués à d'autres professionnels de santé avec naturellement une responsabilité pénale en cas de problème.

De là à penser que, parce qu’il manque certains professionnels qualifiés on imagine confier des taches leur incombant à d’autres, il n’y a qu’un pas !

 

Cette augmentation de travail, les transferts de compétence

et de responsabilité se traduiront-ils sur la feuille de paye ?

 

FO demande l’installation immédiate du Haut Conseil des Professions Paramédicales (HCPPM). L’information du HCPPM et sa consultation sur les grands chantiers en cours (cursus L.M.D, réingénierie des diplômes, VAE, transferts de compétence, démographie professionnelle,…) s’avère bien plus que nécessaire.

Le peu d’empressement à installer cette instance pluridisciplinaire et pluraliste dans sa composition tranche avec la précipitation qui prévaut à l’instauration des Ordres Professionnels.

Exercices du droit de grève

 

Séances d’information sur le droit de grève, la Direction a réuni l’ensemble des organisations syndicales le vendredi 18 avril 08 (FO-CFDT-CGT- Autonome et Sud).

FO a toujours marqué son attachement au développement des relations fondées sur le respect des droits individuels et collectifs des travailleurs, il nous appartient donc d’attirer l’attention du chef d’établissement sur les risques d’abus en matière de réquisitions ou d’assignations en cas de conflit gréviste. Nous rappelons que toutes dispositions doivent être prises pour assurer la sécurité et les soins indispensables aux pensionnaires et hospitalisés. A cet égard, la jurisprudence tend à l’application d’un service minimum tel qu’il est assuré un dimanche ou un jour férié, à l’occasion d’une action gréviste ; ce qui nous semble pouvoir constituer le seuil normal de sécurité pour les patients. Toutefois cette procédure ne doit pas mettre d’obstacle à la négociation en vue du règlement du conflit.

Il y aura lieu de vérifier la liste des réquisitions ou assignations établies préalablement par le chef d’établissement pour éviter les applications abusives dans l’utilisation des emplois dits indispensables à la sécurité et aux soins des malades en matière d’organisation du service minimum.

Le syndicat FO admet l’existence d’un service minimum sous réserve d’être défini avec précision pour ne pas masquer un service normal.

   

FO  LUTTERA DE TOUTES SES FORCES MILITANTES  POUR FAIRE ABOUTIR LES REVENDICATIONS

 

A l’heure où les conditions de travail se dégradent de plus en plus au Centre Hospitalier de Meaux et, où les rémunérations ne suivent pas et où l’avenir de notre établissement est soumis à de grandes incertitudes, il existe un véritable malaise des cadres de proximité.

Alors que leur fonction est de dynamiser les équipes, promouvoir les projets, réfléchir aux organisations, leur place dans le processus de décision sont autant de questions perpétuellement éludées par la direction de l’établissement. On exige d’eux qu’ils s’impliquent et on ne leur en donne pas les moyens.

Outre ce climat, on observe une recrudescence des « faisant fonction » qui ne nous laisse pas indifférents.

FO considère qu’un hôpital performant est un hôpital avec une direction qui dirige, garant d’une exigence de sécurité et de qualité, en ajoutant que la question des moyens, des personnels, et de ses missions mérite un véritable débat avec les organisations syndicales de l’établissement, en toute transparence des négociations.

FO ne manquera pas de vous tenir au courant de la suite des évènements dans les jours et les semaines à venir.

 

Sachez compter sur notre implication militante !

 

Syndiquez-vous efficacement à Force Ouvrière.


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